Artistes : L.A. Guns – Pretty Boy Floyd
Lieu : Lyon
Salle : Ninkasi kao
Date : 12 décembre 2010
Imaginez-vous l’état d’excitation avancé de votre serviteur, moi-même
alias la Machine d’Amour, lorsqu’il apprit la venue de L.A. Guns et de
Pretty Boy Floyd à Lyon ? Non, sûrement pas, et d’ailleurs vous vous en
fichez je pense. Mais là, il me fallait vous faire part de mes
impressions : le retour des 80’s, du glam rock, des chansons écrites par
des bérets verts du sexe, des légionnaires de la levrette ! Je ne
pouvais décemment pas rater cet événement.
L.A. Guns : pratiquement le plus beau nom de groupe du monde… Et lié à
tout ce qui a fait la légende de Sunset Boulevard et de la Cité des
Anges. Enfin, le L.A. Guns de Tracii Guns, pas de Steve Riley et de Phil
Lewis ! Je ne vais pas vous refaire l’historique de ce groupe, des
liens avec Guns N’Roses : on n’est pas à l’Académie Française.
Néanmoins, sachez que deux L.A. Guns existent ! Oui, oui ! Tout ça à
cause – encore – de sombres histoires de fric et de droits. A travers ce
live-report nous rendrons surtout hommage à un grand guitariste trop
sous-estimé : Tracii Guns.
Votre humble reporter ayant oublié que vingt-deux obsédés du ballon
rond se livraient un match au stade de Gerland sous les regards de
trente-cinq mille spectateurs transformés en stalagmites humains à cause
du froid, je mis plus d’une heure à trouver une place au milieu de
carcasses de voitures déposées en toute hâte par des fanatiques du coup
de sifflet. Résultat, je manquai les deux premiers groupes de la soirée,
ceux-ci ayant attaqué à 19h. Bref, déception. Mais déception atténuée
car voici la première gourmandise de la soirée : Pretty Boy Floyd.
Quoi, Pretty Boy Floyd ? Ce groupe qui rivalisait avec Poison au
niveau du look et qui envoyait du glam rock estampillé Sunset
Boulevard ? Ce combo qui a pondu un chef-d’œuvre du nom de Leather Boyz
With Electric Toyz que tout amateur de permanentes et de pantalons dits
« Devine ma buche de Noël qui t’attend » se doit de posséder ? Mais oui
c’est eux et leur chronologie s’est arrêtée en 1989 ! Toujours rock
n’roll, défoncés à la vodka sur scène mais envoyant sévère, le sourire
aux lèvres, Steve « Sex » Summers (chant) et Kristy « Krash » Majors
(guitare), les deux leaders du groupe nous apportent du bonheur simple
et efficace : quoi de mieux que de faire la fête et de parler de
filles ? « Leather Boyz With Electric Toyz », « Rock’n’Roll »,
« Rock’n’Roll Outlaws » ou « Your Mama Won’t Know » se succèdent pour le
plus grand bonheur du public. Ça, c’est du rock, nom d’une bimbo
siliconée ! On n’attend plus qu’une demoiselle nous montre ses
protubérances mammaires mais, hélas !, aucune ne se sacrifie : les
traditions se perdent. Après quarante-cinq minutes de pure intensité,
Pretty Boy Floyd s’en va en ayant transformé le public en une foule
composée d’adolescents boutonneux aux sourires béats : oui, ils nous ont
transformés.
L.A. Guns (source : site officiel)
Place maintenant à L.A. Guns : déboulant sur scène, ils nous assènent
d’entrée « Electric Gypsy » et mon Dieu que ça fait du bien ! Mais plus
que la joie d’entendre ce tube, le public n’arrive pas à en croire ses
yeux : Jizzy Pearl, leader de feu Love/Hate, est bel et bien au chant.
Puis on se prend dans la tronche les tubes qui ont jalonné la carrière
de ce groupe qui aurait mérité un peu plus de succès : « Never Enough »,
« The Ballad Of Jayne », ou l’extraordinaire « Over The Edge », durant
lequel Tracii Guns nous éclabousse de son talent. Quel toucher, quel
feeling, quelle maîtrise ! A l’heure où la majorité des guitaristes
considèrent le manche de leur instrument comme un prolongement de leur
membre viril, la guitare de Tracii Guns, elle, est le prolongement de
son cœur… Voilà toute la différence.
Allez, on repart avec des reprises de Love/Hate « Spinning Wheel » et
le fantastique « Blackout In The Red Room ». C’est le Nirvana, le
Paradis, le Walhalla pour le fan de rock n’roll. Puis le groupe se
retire, pour revenir et nous achever avec le cover de qui-vous-savez qui
a été reprise par qui-vous-savez et qui raconte les aventures de la
porte du Paradis, pour finir avec le monumental « Sex Action », qui
résume en 3 minutes la philosophie de L.A Guns : have fun, man !
Les paroles de « Sex Action » constituent pour le fan de rock n’roll la
philosophie de vie la plus parfaite : pas besoin de livres ou de
traités, on privilégie l’expérimentation !
Public heureux et musiciens souriants : duo gagnant pour L.A. Guns.
Setlist :
Electric Gypsy
Bitch Is Back
Decide
Never Enough
Dreamtime
The Ballad Of Jayne
Over The Edge
Spinning Wheel
One More Reason
Black Out In The Red Room
No Mercy
Rip and Tear
I Just Wanna Have Something To Do
Rappels :
Knockin’ On Heaven’s Door
Sex Action
Lieu : Lyon
Salle : Ninkasi kao
Date : 12 décembre 2010
Imaginez-vous l’état d’excitation avancé de votre serviteur, moi-même
alias la Machine d’Amour, lorsqu’il apprit la venue de L.A. Guns et de
Pretty Boy Floyd à Lyon ? Non, sûrement pas, et d’ailleurs vous vous en
fichez je pense. Mais là, il me fallait vous faire part de mes
impressions : le retour des 80’s, du glam rock, des chansons écrites par
des bérets verts du sexe, des légionnaires de la levrette ! Je ne
pouvais décemment pas rater cet événement.
L.A. Guns : pratiquement le plus beau nom de groupe du monde… Et lié à
tout ce qui a fait la légende de Sunset Boulevard et de la Cité des
Anges. Enfin, le L.A. Guns de Tracii Guns, pas de Steve Riley et de Phil
Lewis ! Je ne vais pas vous refaire l’historique de ce groupe, des
liens avec Guns N’Roses : on n’est pas à l’Académie Française.
Néanmoins, sachez que deux L.A. Guns existent ! Oui, oui ! Tout ça à
cause – encore – de sombres histoires de fric et de droits. A travers ce
live-report nous rendrons surtout hommage à un grand guitariste trop
sous-estimé : Tracii Guns.
Votre humble reporter ayant oublié que vingt-deux obsédés du ballon
rond se livraient un match au stade de Gerland sous les regards de
trente-cinq mille spectateurs transformés en stalagmites humains à cause
du froid, je mis plus d’une heure à trouver une place au milieu de
carcasses de voitures déposées en toute hâte par des fanatiques du coup
de sifflet. Résultat, je manquai les deux premiers groupes de la soirée,
ceux-ci ayant attaqué à 19h. Bref, déception. Mais déception atténuée
car voici la première gourmandise de la soirée : Pretty Boy Floyd.
Quoi, Pretty Boy Floyd ? Ce groupe qui rivalisait avec Poison au
niveau du look et qui envoyait du glam rock estampillé Sunset
Boulevard ? Ce combo qui a pondu un chef-d’œuvre du nom de Leather Boyz
With Electric Toyz que tout amateur de permanentes et de pantalons dits
« Devine ma buche de Noël qui t’attend » se doit de posséder ? Mais oui
c’est eux et leur chronologie s’est arrêtée en 1989 ! Toujours rock
n’roll, défoncés à la vodka sur scène mais envoyant sévère, le sourire
aux lèvres, Steve « Sex » Summers (chant) et Kristy « Krash » Majors
(guitare), les deux leaders du groupe nous apportent du bonheur simple
et efficace : quoi de mieux que de faire la fête et de parler de
filles ? « Leather Boyz With Electric Toyz », « Rock’n’Roll »,
« Rock’n’Roll Outlaws » ou « Your Mama Won’t Know » se succèdent pour le
plus grand bonheur du public. Ça, c’est du rock, nom d’une bimbo
siliconée ! On n’attend plus qu’une demoiselle nous montre ses
protubérances mammaires mais, hélas !, aucune ne se sacrifie : les
traditions se perdent. Après quarante-cinq minutes de pure intensité,
Pretty Boy Floyd s’en va en ayant transformé le public en une foule
composée d’adolescents boutonneux aux sourires béats : oui, ils nous ont
transformés.
L.A. Guns (source : site officiel)
Place maintenant à L.A. Guns : déboulant sur scène, ils nous assènent
d’entrée « Electric Gypsy » et mon Dieu que ça fait du bien ! Mais plus
que la joie d’entendre ce tube, le public n’arrive pas à en croire ses
yeux : Jizzy Pearl, leader de feu Love/Hate, est bel et bien au chant.
Puis on se prend dans la tronche les tubes qui ont jalonné la carrière
de ce groupe qui aurait mérité un peu plus de succès : « Never Enough »,
« The Ballad Of Jayne », ou l’extraordinaire « Over The Edge », durant
lequel Tracii Guns nous éclabousse de son talent. Quel toucher, quel
feeling, quelle maîtrise ! A l’heure où la majorité des guitaristes
considèrent le manche de leur instrument comme un prolongement de leur
membre viril, la guitare de Tracii Guns, elle, est le prolongement de
son cœur… Voilà toute la différence.
Allez, on repart avec des reprises de Love/Hate « Spinning Wheel » et
le fantastique « Blackout In The Red Room ». C’est le Nirvana, le
Paradis, le Walhalla pour le fan de rock n’roll. Puis le groupe se
retire, pour revenir et nous achever avec le cover de qui-vous-savez qui
a été reprise par qui-vous-savez et qui raconte les aventures de la
porte du Paradis, pour finir avec le monumental « Sex Action », qui
résume en 3 minutes la philosophie de L.A Guns : have fun, man !
Les paroles de « Sex Action » constituent pour le fan de rock n’roll la
philosophie de vie la plus parfaite : pas besoin de livres ou de
traités, on privilégie l’expérimentation !
Public heureux et musiciens souriants : duo gagnant pour L.A. Guns.
Setlist :
Electric Gypsy
Bitch Is Back
Decide
Never Enough
Dreamtime
The Ballad Of Jayne
Over The Edge
Spinning Wheel
One More Reason
Black Out In The Red Room
No Mercy
Rip and Tear
I Just Wanna Have Something To Do
Rappels :
Knockin’ On Heaven’s Door
Sex Action