Black Sabbath, Deep Purple, Led Zeppelin puis, dans les années qui
ont suivi, Judas Priest ou Motörhead ; les plus grands groupes, sinon
les plus influents, des débuts de l’histoire du heavy metal sont tous
nés et ont poussé leurs premiers cris sous les couleurs de l’Union Jack.
Mais le peuple anglais ne semble pas très reconnaissant ces temps-ci.
Après l’affaire Dani Filth
dans laquelle le frontman de Cradle Of Filth s’est vu refusé le statut
d’icône de sa région, le Suffolk, à laquelle il a toujours été fidèle,
voici les enfants de Stoke-on-Trent dans le Staffordshire (centre de
l’Angleterre) qui se voient refuser le droit d’être érigés en idole. Le
cuir noir ne semble pas faire la fierté du pays.
Le mois dernier, une pétition (nous vous en parlions il y a quelques mois déjà) des habitants de la ville de deux cents quarante mille habitants avait réuni trois cents dix huit signatures
afin d’honorer Lemmy Kilmister et l’ancien guitariste des Guns N’ Roses
Saul Hudson a.k.a. Slash, tous deux nés à Stoke-on-Trent. Le nombre des
signatures peut sembler maigre en proportion de la population de la
cité mais suffisait à ce que la demande soit étudiée par le conseil
municipal.
La décision
du comité de développement économique de la ville est tombée le 17
janvier : il n’y aura pas de statues. Matt Wilcox, conseiller et
promoteur musical s’est exprimé sur la question : « Cette idée était
une complète perte de temps et d’énergie. Cette pétition était la
mauvaise voie pour nous faire part de cette idée. Ce serait assez
égoïste que de se concentrer sur ces deux seuls artistes. [...] S’ils
avaient vu plus large, cela aurait été une fantastique contribution pour
le quartier culturel de Hanley. »
Le comité préférerait donc un hommage plus large à tous les fils et
filles ayant fait ou faisant la gloire de Stoke-on-Trent ; il étudiera
donc cette idée-ci. Quant à Lemmy et Slash, pour le conseiller Alan
Rigby : « Nous devrions faire venir ces deux figures célèbres et
leur faire imprimer l’empreinte de leurs mains à l’extérieur de la salle
où Robbie Williams a fait ses débuts. » Pas sûr que cela enchante les metalheads du coin.
Même si un hommage plus général à l’élite des natifs de
Stoke-on-Trent peut se justifier à un niveau local, en voyant plus large
(comme diraient les conseillers municipaux), à l’international, un
hommage spécifique au leader de Motörhead et à l’une des têtes à chapeau
les plus connues du hard rock aurait pu attirer les regards de
centaines de milliers (pour ne pas dire millions) de fans de chacun de
ces musiciens vers la ville anglaise qui aurait pu devenir une nouvelle
petite Mecque du rock’n'roll, un lieu de pèlerinage pour une multitude
d’adorateurs de rock lourd, ce qui aurait augmenté le potentiel
touristique de la ville.
Peut-être faut-il attendre d’avoir rejoint ad patres Bon Scott et Ronnie James Dio
pour avoir droit à une statue… au moins en Australie et en Bulgarie.
Pas gagné pour Lemmy : il paraît qu’il ne peut pas claquer celui-là.
ont suivi, Judas Priest ou Motörhead ; les plus grands groupes, sinon
les plus influents, des débuts de l’histoire du heavy metal sont tous
nés et ont poussé leurs premiers cris sous les couleurs de l’Union Jack.
Mais le peuple anglais ne semble pas très reconnaissant ces temps-ci.
Après l’affaire Dani Filth
dans laquelle le frontman de Cradle Of Filth s’est vu refusé le statut
d’icône de sa région, le Suffolk, à laquelle il a toujours été fidèle,
voici les enfants de Stoke-on-Trent dans le Staffordshire (centre de
l’Angleterre) qui se voient refuser le droit d’être érigés en idole. Le
cuir noir ne semble pas faire la fierté du pays.
Le mois dernier, une pétition (nous vous en parlions il y a quelques mois déjà) des habitants de la ville de deux cents quarante mille habitants avait réuni trois cents dix huit signatures
afin d’honorer Lemmy Kilmister et l’ancien guitariste des Guns N’ Roses
Saul Hudson a.k.a. Slash, tous deux nés à Stoke-on-Trent. Le nombre des
signatures peut sembler maigre en proportion de la population de la
cité mais suffisait à ce que la demande soit étudiée par le conseil
municipal.
La décision
du comité de développement économique de la ville est tombée le 17
janvier : il n’y aura pas de statues. Matt Wilcox, conseiller et
promoteur musical s’est exprimé sur la question : « Cette idée était
une complète perte de temps et d’énergie. Cette pétition était la
mauvaise voie pour nous faire part de cette idée. Ce serait assez
égoïste que de se concentrer sur ces deux seuls artistes. [...] S’ils
avaient vu plus large, cela aurait été une fantastique contribution pour
le quartier culturel de Hanley. »
Le comité préférerait donc un hommage plus large à tous les fils et
filles ayant fait ou faisant la gloire de Stoke-on-Trent ; il étudiera
donc cette idée-ci. Quant à Lemmy et Slash, pour le conseiller Alan
Rigby : « Nous devrions faire venir ces deux figures célèbres et
leur faire imprimer l’empreinte de leurs mains à l’extérieur de la salle
où Robbie Williams a fait ses débuts. » Pas sûr que cela enchante les metalheads du coin.
Même si un hommage plus général à l’élite des natifs de
Stoke-on-Trent peut se justifier à un niveau local, en voyant plus large
(comme diraient les conseillers municipaux), à l’international, un
hommage spécifique au leader de Motörhead et à l’une des têtes à chapeau
les plus connues du hard rock aurait pu attirer les regards de
centaines de milliers (pour ne pas dire millions) de fans de chacun de
ces musiciens vers la ville anglaise qui aurait pu devenir une nouvelle
petite Mecque du rock’n'roll, un lieu de pèlerinage pour une multitude
d’adorateurs de rock lourd, ce qui aurait augmenté le potentiel
touristique de la ville.
Peut-être faut-il attendre d’avoir rejoint ad patres Bon Scott et Ronnie James Dio
pour avoir droit à une statue… au moins en Australie et en Bulgarie.
Pas gagné pour Lemmy : il paraît qu’il ne peut pas claquer celui-là.